Bricoler pour survivre...

Crédit photo : Mireille Cuche

Marseille ville "pauvre" ?


À Marseille, dans le centre-ville, 13% des habitations sont indignes

En septembre 2017 je m'étais arrêtée  devant cette immeuble, étonnée que celui-ci soit toujours habité. Du linge séchait aux fenêtres signe que la vie continuait même si de chaque côté c'était la désolation. Blotti entre deux immeubles qui semblaient ne plus vouloir tenir debout encore longtemps. Fenêtres murées, crépis en poussière... Et puis quelques semaines plus tard ces deux immeubles délabrés se sont effondrés. Le résultat 8 victimes :

  • Simona, une étudiante italienne de 30 ans
  • Pape Maguette Niasse, un Sénégalais âgé de 26 ans, établi en Italie
  • Fabien, un artiste-peintre de 54 ans
  • Ouloume, une mère de famille de 55 ans, originaire des Comores
  • Chérif, un Algérien de 36 ans 
  • Taher, un Tunisien de 58 ans
  • Marie-Emmanuelle, une femme de 55 ans.
  • Julien, un homme de 30 ans.

Selon l’association Un centre-ville pour tous, ce nouvel effondrement est le troisième en cinq ans dans le centre-ville de Marseille. Dans le rapport de Christian Nicol sur la requalification du parc immobilier privé, l’habitat indigne est estimé à 13 % du parc privé marseillais, soit 42 400 logements sur les 377 000 résidences principales que compte la ville.
Rue Estelle à l'angle de la rue d'Aubagne - 1 octobre 2017

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