| Collage - 16 juin 2014 |
Amis, voila ce que je veux,C’est presque rien et presque tout.
J’ai tant vécu qu’un jourvous devrez m’oublier inéluctablement,vous m’effacerez du tableau :mon cœur n’a pas de fin.
Mais parce que je demande le silencene croyez pas que je vais mourir :c’est tout le contraire qui m’arriveil advient que je vais me vivre.
Il advient que je suis et poursuis.
Ne serait-ce donc pas qu’en moipoussent des céréales,d’abord les grains qui déchirentla terre pour voir la lumière,mais la terre mère est obscure,et en moi je suis obscur :Je suis comme un puits dans les eaux duquella nuit dépose ses étoileset poursuit seule à travers la campagne.
Le fait est que j’ai tant vécuque je veux vivre encore autant.
A présent, comme toujours, il est tôt.La lumière vole avec ses abeilles.
Laissez-moi seul avec le jour.
Je demande la permission de naître.
Pablo Neruda – Vaguedivague
Un collage tout en poésie.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ...
je ne me lasse pas de contempler tes photos... petits détails de la vie de tous les jours!
Douce soirée Eiline
bises de l'Est où le soleil brille ;)
xxx
Sniff.. pas de soleil à Paris... merci pour ton commentaire et belle soirée à toi aussi Flo.
SupprimerBises Parisiennes
Pas besoin de permission !
RépondreSupprimerDe acuerdo, Pablo .
Beso
Merci...lol
SupprimerBeso
Magnifique collage et texte sublime qui se conjuguent bien. J'adore cette phrase "il advient que je vais me vivre".
RépondreSupprimerTrès beau !
un poème sublime, avec ce collage qui lui va si bien,, bon mercredi
RépondreSupprimerSuperbe poème, et le collage aussi, bonne journée, bises.
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