Un jour de septembre 2007, à Coulogne dans le Nord-Pas-de-Calais, les corps sans vie de quatre personnes, le père, la mère, le fils et la fille, ont été retrouvés pendus dans le salon du pavillon familial. Les raisons, n'ont jamais été élucidés. Il était temps d'y remédier, Philippe Cohen--Grillet l'a fait, quitte à tout inventer. Quoi de mieux qu'un bon roman pour révéler nos existences comme un miroir dans lequel nous devrions nous reconnaître...
Extraits : maman, elle, continuait à nous dévoiler son menu, ou plutôt ce qu'il ne contiendrait pas : "Cette année, pas de chapon. Quand on sait ce qu'on leur fait subir et ce qu'on leur coupe, merci bien." Nous savions donc que nous échapperions aux cris des huîtres dévorées vivantes, au gallinacé émasculé... Le reste de ma visite à "La grande brocante vide-grenier de Noel" à achevé de saper mon moral. Surtout les étals de jouets. Pèle mêle : des poupées Barbie qui avaient l'age d’être grand-mères, dont certaines démembrées ; des puzzles de 3000 pièces dont il ne devrait rester que 2987 morceaux pour reconstituer un paysage de montagne suisse ; une boite de Cluedo sans le chandelier ni le pion du colonel Moutarde... Ma mère m'offrait un pull ou un pantalon. Un bien, "Pas pour tous les jours", "avec des pinces", " de qualité", "qui durera". Ma soeur, elle, s'attendait à une parure housse de couette-édredon ou à un ensemble de linges de toilette (nid-d'abeilles, elle y tenait). Une année, elle reçut un coffret Roger& Gallet Mont-Saint-Michel, avec les savons parfumés et l'eau de Cologne.
Extraits : maman, elle, continuait à nous dévoiler son menu, ou plutôt ce qu'il ne contiendrait pas : "Cette année, pas de chapon. Quand on sait ce qu'on leur fait subir et ce qu'on leur coupe, merci bien." Nous savions donc que nous échapperions aux cris des huîtres dévorées vivantes, au gallinacé émasculé... Le reste de ma visite à "La grande brocante vide-grenier de Noel" à achevé de saper mon moral. Surtout les étals de jouets. Pèle mêle : des poupées Barbie qui avaient l'age d’être grand-mères, dont certaines démembrées ; des puzzles de 3000 pièces dont il ne devrait rester que 2987 morceaux pour reconstituer un paysage de montagne suisse ; une boite de Cluedo sans le chandelier ni le pion du colonel Moutarde... Ma mère m'offrait un pull ou un pantalon. Un bien, "Pas pour tous les jours", "avec des pinces", " de qualité", "qui durera". Ma soeur, elle, s'attendait à une parure housse de couette-édredon ou à un ensemble de linges de toilette (nid-d'abeilles, elle y tenait). Une année, elle reçut un coffret Roger& Gallet Mont-Saint-Michel, avec les savons parfumés et l'eau de Cologne.
Ca à l'air bien, bies.
RépondreSupprimerPour un premier roman, c'est une vrai réussite, j'attends le suivant avec impatience...Bises
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