Léonora...

De Elena Poniatoswska, Acte Sud...

4e de couverture : Dans les brumes du Lancashire où elle est née, le Paris bohème des années 1930 où elle s’élève au contact des surréalistes, ou sous le soleil ardent du Mexique où elle choisit d’ancrer sa vie, Leonora Carrington, artiste peintre, romancière et dramaturge, était jusqu’en mai 2011 le dernier symbole vivant de l’« amour fou ».
Une vie comme un roman pour la « Fiancée du vent » de Max Ernst, qui place l’art au centre de ce monde et l’aimera jusqu’à la folie... L’odyssée de Leonora, tout en fuites – tant géographiques que mentales –, porte les rêves et les cauchemars du XXe siècle : l’irruption du nazisme et de la guerre, les exactions de l’Espagne franquiste, mais aussi la résistance et la fraternité, la ferme conviction que l’art peut transformer les consciences.
À tourner les pages du livre de sa vie, on côtoie Breton, Éluard, Ernst, Buñuel, Picasso ou Duchamp, Peggy Guggenheim dans sa fameuse galerie de New York… On s’attache surtout à une femme incandescente, viscéralement libre et passionnée, surréaliste par nature.
Extrait : "Dans la cuisine domine l'odeur de l'agneau. La soupe qui bout cousine avec la litière, le fumier, l'aventure, le crin flottant au vent auquel s' agripper pour ne pas tomber, et la découverte, car en plus des couteaux, les tiroirs renferment des odeurs qui à coup sur viennent de Mésopotamie"....
"En France il est facile de prendre un verre et de le payer une ou deux heures plus tard, et à ce moment là sa mère sera réveillée. Elle demande un cacao.
- Il n'y a pas de cacao - répond le garçon. Café au lait, tisane, thé, chocolat, vin, bière si vous voulez, pas question de cacao.
- Thé, alors.
A coté d'elle, un jeune homme lui jette un regard insistant :
- J'imagine que vous êtes anglaise puisque vous commandez du thé. Je suis allé à Londres, la Tamise est bien jolie. J'ai séjourné à Southampton, où tout est vert.
- Oui, je suppose que c'est vert. Le vert de l'Irlande flamboie comme s'il y avait une lumière sous la terre...


Leonora Carrington

Commentaires

  1. A noter sur la liste des envies de 2013.
    Et puis ton billet fait echo au livre de Laurence Benaïm "Marie Laure de Noailles", il me donne envie de le relire.
    Merci pour ces fenêtres culturelles !
    Bon dimanche !

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    Réponses
    1. Je note de mon coté de lire le livre de Laurence Benaim afin de rester dans le monde de l'art et du mécénat... Très bonne fin de dimanche...

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  2. Comme Margot,je note le titre sur ma liste des lectures de 2013...
    Bonne soirée Eiline

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